Des taux, de l’exigence et du temps !
22 novembre 2023YPERIOS, le choix gagnant
23 novembre 2023YPERIOS : Le croisement qui coche toutes les cases
Jacques Passereau, éleveur Holstein dans la Sarthe depuis 33 ans pratique depuis plusieurs années le croisement pour compléter ses revenus issus de la vente du lait. Alors qu’il pratiquait exclusivement le croisement en BBB, il est aujourd’hui passé à 100% en YPERIOS. Il nous raconte comment et pourquoi s’est fait le changement.
- GAEC de la Croix Rouge
- 3 associés
- 100 ha de SAU
- 1 poulailler de dindes repro de 1200 m²
- 2000 dindes (vente d’oeuf fécondés avec
HENDRIX Genetics)
- 2000 dindes (vente d’oeuf fécondés avec
- 67 VL avec 8100 kg en moyenne
- 486 000L de lait en quota
- TP : 35,2 – TB : 44,6
- Lait vendu à 100% à Sodiaal en production standard
« J’ai un système assez atypique, peu basé sur la mécanisation, en libre-service avec un silo ouvert de 8 mètres pour 67 vaches. L’hiver on est sur un système plutôt intensif et l’été en prairie, silo fermé, en pâturage dynamique. Les vêlages sont groupés du 20 août au 20 novembre, elles sont autonomes sur la nourriture l’été, donc je peux prendre des vacances et 1 week-end sur 2. On n’hésite pas non plus à avoir recours au salariat ou au remplacement. On s’organise aussi en fonction
de la vie personnelle. Je participe régulièrement à des formations et depuis 5 ans nous utilisons des médecines complémentaires : acupuncture, aromathérapie, phytothérapie… Nous avons fait un vrai travail de fond sur la santé et niveau sélection nous nous basons donc sur ce critère de santé en privilégiant notamment les vêlages faciles en renouvellement et croisement mais aussi les taux et quelques années en arrière les cellules. »
Vous connaissiez YPERIOS ?
Je connaissais de nom l’INRA 95 et l’Excellence Charolais sans avoir jamais essayé. Comme je n’étais pas totalement satisfait du BBB et sur conseil de mon inséminateur, j’ai tenté l’expérience d’abord avec de l’YPERIOS 95 et maintenant avec toute la gamme YPERIOS. Et après ça j’ai converti mes voisins ! Quand ils ont vu les veaux dans mon champ ils ont appelé pour savoir ce que c’était, ils étaient surpris. Ils ont essayé et maintenant ils sont comme moi : convaincus !
Les éleveurs sont convaincus donc, mais les acheteurs ?
Il y a quelques années les acheteurs de veaux poussaient beaucoup le BBB mais maintenant c’est différent. Ils connaissent YPERIOS et la qualité des veaux. Quand j’ai commencé à faire de l’YPERIOS j’en ai parlé au marchand, il était d’accord et maintenant il organise même une tournée à part, pour venir chercher ces veaux plus qualitatifs : pour ne pas les mélanger avec les autres !
Qu’est ce qui est si différent avec YPERIOS ?
Je dirais que c’est une combinaison de choses. Tout d’abord les durées de gestation. En YPERIOS, j’ai 5 ou 6 jours de moins qu’en BBB en moyenne et ça compte quand on fait 60 à 70 % de croisement dans son élevage. Et je trouve qu’en BBB, les veaux sortent mous, pas très « physiques ». C’est pour cela qu’on a commencé avec YPERIOS. Non seulement ça vêle très facilement mais la vitalité est impressionnante, les veaux sont très toniques par rapport à des BBB. Et il y a bien sûr la facilité de vêlage.
Je suis producteur laitier avant tout, il y a la vitalité des veaux mais il y aussi la vitalité de la vache !
Pour 20 ou 30€ que vous gagneriez en plus (et encore ça n’est pas sûr), ça n’est pas la peine de prendre de risque. En BBB, les vaches fatiguent plus, la reprise de l’alimentation est plus compliquée. Donc avec des jours de lait en plus, un haut niveau de production plus vite atteint avec une meilleure santé des vaches, quand vous regardez la marge générale en incluant le lait, « il n’y a pas photo », c’est YPERIOS le choix le plus sûr et le plus rentable même si les doses sont un peu plus chères au départ.
Et en termes financier ? Vous auriez un conseil pour valoriser encore plus ces veaux ?
On vend les 66 entre 80 et 100€ contre 250€ pour les mâles croisés et 170 à 200€ pour les femelles. Parfois on garde les YPERIOS 3 jours ou une semaine de plus, cela peut compter sur le prix de vente. Ici, nous nous refusons à jeter du lait. Nous préférons garder les veaux un peu plus longtemps s’il le faut pour le valoriser entièrement.
Quelle est votre stratégie pour les accouplements et la conduite de votre élevage ?
Aujourd’hui je génotype toutes mes génisses et je suis chaque accouplement à l’IA près : qui mettre au renouvellement, en sexée, en conventionnel, en croisement… et sur papier ! Pour les vaches j’utilise du conventionnel pour le renouvellement et si c’est du croisement souvent de l’YPERIOS 95 au départ puis de l’YPERIOS EXC à partir du 3ème ou 4ème vêlage.
Comment choisissez-vous vos taureaux ?
On travaille plutôt avec le segment #SÉCURISEZ. J’ai beaucoup utilisé MODJO, LOCUS ou MAGISTRAL. Pour choisir dans le catalogue, je discute avec Jean-François mon inséminateur, on se met d’accord. On utilise les index de facilité de naissance, d’aptitude bouchère et €val. Cela permet de choisir celui qui nous fera la meilleure valorisation et le meilleur gain.