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Le taureau Blond ROTCHILD est disponible pour l’IA !
10 février 2025Sélection, performance et 100% IA : l’ADN du GAEC SORHUETA
Au coeur des Pyrénées-Atlantiques, dans la commune d’Irissarry, Bernadette et Beñat, mère et fils, dirigent avec passion une exploitation mixte de Blonde d’Aquitaine et de brebis laitières. Les éleveurs sont les naisseurs de PATUA, nouveauté QM 2024-2025, un taureau de la gamme équilibre du catalogue AURIVA. Les filles de PATUA se distinguent par leur équilibre, leurs qualités de races ainsi que leurs excellentes aptitudes au vêlage et à l’allaitement. Découvrez dans cet article, le parcours et l’élevage de Bernadette et Beñat, les naisseurs de PATUA.
Portrait de l'élevage
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Bernadette s’est installée sur l’exploitation en 1996, rejoignant son mari Pierre. Dès son installation, elle entreprend la construction d’une stabulation de 50 places pour les vaches, marquant ainsi le développement progressif de l’atelier allaitant. Quelques années plus tôt, Pierre avait fait le choix d’adhérer au contrôle de performance, s’inspirant de son expérience avec les brebis laitières. « Cela a permis d’améliorer la conduite du troupeau allaitant en s’appuyant sur des indicateurs précis », explique Bernadette.
En 2013, leur fils Beñat rejoint l’exploitation avec pour ambition la rénovation de la bergerie et l’augmentation du cheptel ovin. Aujourd’hui, le GAEC familial est géré par Beñat et Bernadette, avec le soutien d’un apprenti depuis quatre ans, soit un équivalent de 2,5 UTH.
GAEC SORHUETA
- 25 mères Blonde d’Aquitaine
- 100 % de vêlages issus d’IA
- 2,5 UTH
- Adhérents à l’OS et contrôle de performance VA4
- Trophée National des Sabots d’Or (2016)
- 450 brebis laitières en race Manech tête rousse sous AOP Ossau-Iraty
- SAU : 59 ha (10 ha de maïs et le reste en prairie)
- Une stabulation de 50 places pour les vaches, deux bergeries (une pour les adultes et une pour les agnelles)
- Production :
- Mâles envoyés en station raciale chaque année (± 2 / an) et production de broutards
- Génisses vendues pour la reproduction (±2 / an) et vaches de reformes engraissées (± 10/ an avec une moyenne de 542 kg carcasse)
Reproduction et performances : le choix du 100 % IA
L’insémination a toujours été au coeur de la stratégie de l’exploitation : « En tant que petit élevage, la monte naturelle représente un risque : un mauvais taureau peut rapidement ruiner les progrès génétiques accomplis », explique Bernadette. Grâce au 100 % IA, les éleveurs préservent la variabilité génétique tout en évitant les contraintes sanitaires et de gestion d’un taureau sur l’exploitation.
Dans cette même logique, les éleveurs n’achètent pas de femelles à l’extérieur, l’ensemble du troupeau étant issu du renouvellement : « Nous conservons toutes les femelles, sauf exception. C’est généralement après le premier vêlage que nous décidons des réformées », précise Beñat.
Les éleveurs étalent les vêlages tout au long de l’année, la surveillance des chaleurs est donc constante. Depuis peu, l’utilisation de détecteurs de chaleur a permis une nette amélioration : « Nous avons réduit l’IVV de 30 jours en un an, atteignant une moyenne de 380 jours. Ces outils nous apportent efficacité et sérénité », ajoute Bernadette.
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Sélection sans compromis avec l’IA : les priorités génétiques du GAEC SORHUETA
Au GAEC Sorhueta, trois axes prioritaires orientent la sélection du troupeau : la production laitière, le développement musculaire et la fertilité. « Nous privilégions désormais le volume et la viande à la taille, tout en maintenant des qualités de race homogènes », précise Beñat.
Les éleveurs restent vigilants sur les aptitudes au vêlage, même si ce critère est déjà bien fixé dans le troupeau avec un AVel moyen de l’ascendance maternelle de 107,3 : « Nous avons appris de nos erreurs et adapté nos critères de sélection pour mieux répondre aux besoins de l’exploitation. Chaque décision est déterminante pour l’avenir du troupeau », explique Beñat. L’IA a d’ailleurs joué un rôle clé dans cette évolution avec la possibilité de choisir des taureaux alignés avec leurs objectifs.
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Fidèles partenaires d’AURIVA, les éleveurs réalisent chaque année des accouplements programmes avec leur technicien : « Nous avons une totale confiance en David GONZALES, notre technicien AURIVA. Il nous accompagne dans nos choix et planifie les accouplements », souligne Beñat. Ils produisent également régulièrement des embryons avec l’équipe de transplantation embryonnaire : « Cette année, nous avons collectée ISCIANE (ARLEQUIN/JONAKI), propre soeur de JULIANA, grand-mère de PATUA et vache emblématique de notre troupeau ». Vraie réussite de cette collecte puisque sur les 18 embryons produits (ISCIANE/ORIGAMI), les associés en ont conservé 9 pour démultiplier la souche et 9 ont été achetés par la banque AURIVA pour être transférés dans d’autres élevages et contribuer au progrès génétique collectif.
PATUA : le fruit d’une lignée d’exception du GAEC SORHUETA
Les éleveurs sont les naisseurs de PATUA, un fils de FUXEEN sur MAITANE (ELDORADO/ARLEQUIN), une petite vache très racée, elle-même fille de JULIANA (ARLEQUIN/JONAKI), issues d’une des meilleures lignées de l’élevage : « Une lignée très bien pointée, racée, docile et avec des qualités maternelles » confirment les deux éleveurs.
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« PATUA était un très bon veau, repéré par David, notre technicien AURIVA. Nous l’avons rapidement inscrit pour la station raciale, où il a été acheté dès son entrée pour le contrôle individuel à Soual . C’est une grande récompense pour nous. Nous avions déjà vu plusieurs de nos taureaux passer par le contrôle individuel, mais c’est la première fois que l’un d’eux atteint cette étape finale. Cela valorise tout le travail accompli. »
Beñat